
Sous le couvert d’apparentes bonnes intentions, et dans le but sans doute louable de faire « bonne mesure » par rapport à l’initiative de l’UDC visant à restreindre la liste des prestations obligatoirement à charge de l’assurance maladie, le Parlement nous propose un nouvel article constitutionnel, dont la finalité –inavouée dans son texte, mais claire à la lumière des débats- est de donner aux assureurs les moyens de renforcer leur pouvoir dans le domaine fort lucratif de la santé.